Réindustrialisation profonde
Le scénario de réindustrialisation profonde est fondé sur un investissement spécifique sur les secteurs stratégiques, ainsi que sur la relocalisation de certaines productions dont la fabrication à l’étranger est particulièrement intensive en carbone, dans l’optique de réduire l’empreinte carbone de la consommation française.
Sans revenir à son niveau du début des années 1990, la part de l’industrie manufacturière dans le PIB s’infléchit de manière forte pour atteindre 12-13% en 2050. La valeur ajoutée de l’industrie est supérieure de 80% à celle d’aujourd’hui et le solde commercial devient très largement positif à l’horizon 2050.
Sans revenir à son niveau du début des années 1990, la part de l’industrie manufacturière dans le PIB s’infléchit de manière forte pour atteindre 12-13% en 2050. La valeur ajoutée de l’industrie est supérieure de 80% à celle d’aujourd’hui et le solde commercial devient très largement positif à l’horizon 2050.
Décomposition de la consommation d’électricité par secteur, de 2005 à 2050
Résidentiel
Tertiaire
Transports
Industrie
Agriculture
Branche énergie
Électrolyse
Par rapport à la trajectoire de référence – fondée sur une inflexion dans la trajectoire industrielle conduisant à maintenir la part de l’industrie dans le PIB à long terme, à rebours de la tendance actuelle –, le scénario de réindustrialisation profonde est un scénario de rupture. Il implique de porter la part de l’industrie manufacturière dans le PIB à 12-13 % en 2050.
Du point de vue énergétique, l’effet sur les consommations d’énergie est un surcroît de la consommation électrique directe de l’industrie de près de 60 TWh/an, accompagné d’une hausse de la consommation de combustibles décarbonés comme l’hydrogène par rapport à la trajectoire de référence (+37 TWh/an).
Ces orientations conduisent à une consommation totale de l’ordre de 752 TWh à l’horizon 2050, en hausse de 58% par rapport à 2019.
Du point de vue énergétique, l’effet sur les consommations d’énergie est un surcroît de la consommation électrique directe de l’industrie de près de 60 TWh/an, accompagné d’une hausse de la consommation de combustibles décarbonés comme l’hydrogène par rapport à la trajectoire de référence (+37 TWh/an).
Ces orientations conduisent à une consommation totale de l’ordre de 752 TWh à l’horizon 2050, en hausse de 58% par rapport à 2019.
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Secteur résidentiel
Chauffage
Eau chaude sanitaire
Ventilation & climatisation
Froid et lavage
TIC
Cuisson
Éclairage
Autres usages
La consommation électrique du secteur résidentiel n’est, au premier ordre, pas affectée par les hypothèses de cadrage de la trajectoire « réindustrialisation ».
Son évolution est donc identique à celle de la trajectoire de référence : la consommation du secteur résidentiel s’établit donc à 134 TWh en 2050 dans la trajectoire « réindustrialisation », comme dans la trajectoire de référence.
Son évolution est donc identique à celle de la trajectoire de référence : la consommation du secteur résidentiel s’établit donc à 134 TWh en 2050 dans la trajectoire « réindustrialisation », comme dans la trajectoire de référence.
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Secteur tertiaire
Chauffage
Eau chaude sanitaire
Ventilation & climatisation
Froid
Autres usages spécifiques
Cuisson
Éclairage
Hors bâti
La consommation électrique du secteur tertiaire n’est que modérément affectée par les hypothèses de cadrage de la trajectoire « réindustrialisation » : l’écart par rapport à la trajectoire de référence, proche de 2 TWh, est lié à un surcroît d’activité économique dans la branche des bureaux (services à l’industrie) induit par la forte croissance de l’activité productrice de l’industrie.
La consommation du secteur tertiaire atteint ainsi 115 TWh en 2050 dans la trajectoire « réindustrialisation », contre 113 TWh dans la trajectoire de référence.
La consommation du secteur tertiaire atteint ainsi 115 TWh en 2050 dans la trajectoire « réindustrialisation », contre 113 TWh dans la trajectoire de référence.
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Secteur des transports
Ferroviaire - passagers
Ferroviaire - métro et tramway
Ferroviaire - marchandises
Ferroviaire - hors traction
Autres transports terrestres
Transports aérien et maritime
Bus électriques
Camions électriques
Véhicules légers électriques ou hybrides rechargeables
Au premier ordre, la consommation électrique du secteur des transports n’est pas affectée par les hypothèses de cadrage de la trajectoire « réindustrialisation ». En effet, si les volumes produits par le secteur industriel sont sensiblement plus élevés que dans la trajectoire de référence, le caractère plus local de la production réduit les distances parcourues (moins de transit longue distance).
Au global la consommation des transports avoisinerait les 100 TWh en 2050 dans la trajectoire « réindustrialisation », soit un niveau équivalent à la trajectoire de référence.
Au global la consommation des transports avoisinerait les 100 TWh en 2050 dans la trajectoire « réindustrialisation », soit un niveau équivalent à la trajectoire de référence.
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Secteur industriel
Industrie agroalimentaire
Sidérurgie
Métallurgie, construction mécanique, électrique & électronique
Minéraux et matériaux
Chimie et parachimie
Construction automobile
Industrie du papier et du carton
Industries diverses
La trajectoire « réindustrialisation » est fondée, pour le secteur industriel, sur un investissement spécifique sur les secteurs stratégiques, ainsi que sur la relocalisation de certaines productions fortement exposées à la concurrence internationale et dont la fabrication à l’étranger est particulièrement intensive en carbone. En corollaire, la valeur ajoutée de l’industrie en 2050 est supérieure de 80% à celle d’aujourd’hui.
Ce surcroît d’activité industrielle se traduit mécaniquement par un surcroît de consommation électrique directe de l’industrie.
Au global, la consommation du secteur industriel atteindrait 239 TWh en 2050 dans la trajectoire « réindustrialisation », soit un niveau supérieur de près de 60 TWh à celui de la trajectoire de référence.
Ce surcroît d’activité industrielle se traduit mécaniquement par un surcroît de consommation électrique directe de l’industrie.
Au global, la consommation du secteur industriel atteindrait 239 TWh en 2050 dans la trajectoire « réindustrialisation », soit un niveau supérieur de près de 60 TWh à celui de la trajectoire de référence.
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Usages consommateurs d’hydrogène bas carbone
Ammoniac et engrais
Chimie
Divers
Raffinage
Sidérurgie
Chaleur industrielle
Injection directe en mélange
Transport routier
Transport ferroviaire
Transport maritime
Transport aérien
Méthanation
Le fort accroissement de l’activité industrielle dans la trajectoire « réindustrialisation » se traduit par une hausse de la consommation de combustibles décarbonés comme l’hydrogène par rapport à la trajectoire de référence. Cette consommation additionnelle de combustibles s’élèverait à environ 50 TWh, incluant les usages en tant que matière première. Avec l’hypothèse que la moitié de ce besoin en combustibles est satisfait par la production en France d’hydrogène par électrolyse (le reste pouvant correspondre par exemple à des combustibles importés), la réindustrialisation contribuerait indirectement à la mobilisation de 37 TWh supplémentaires d’électricité.
Au global, l’électricité nécessaire pour produire les volumes d’hydrogène de la trajectoire « sobriété » s’élève à 87 TWh environ en 2050, soit 37 TWh de plus que dans la trajectoire de référence.
Au global, l’électricité nécessaire pour produire les volumes d’hydrogène de la trajectoire « sobriété » s’élève à 87 TWh environ en 2050, soit 37 TWh de plus que dans la trajectoire de référence.
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