Panorama 2050
L’étude « Futurs énergétiques 2050 » repose sur 6 scénarios de mix de production et 3 trajectoires de consommation.
Chacun des 6 scénarios de mix est apparié à chacune des 3 trajectoires de consommation, sans considérer a priori qu’un choix sur la nature d’un mix électrique (notamment relance ou pas du parc nucléaire) est associé à un cadrage sur les hypothèses de consommation (par exemple, hypothèses de sobriété ou pas).
Scénarios de mix de production
Trajectoires de consommation
Trajectoire de référence
645 TWh
Électrification progressive (en substitution aux énergies fossiles) et ambition forte sur l’efficacité énergétique (hypothèse SNBC). Hypothèse de poursuite de la croissance économique (+1,3% à partir de 2030) et démographique (scénario fécondité basse de l’INSEE). La trajectoire de référence suppose un bon degré d’efficacité des politiques publiques et des plans (relance, hydrogène, industrie). L’industrie manufacturière croît et sa part dans le PIB cesse de se contracter. Prise en compte de la rénovation des bâtiments mais aussi de l’effet rebond associé.
Principales consommations finales
Industrie
180 TWh
Résidentiel
134 TWh
Tertiaire
113 TWh
Transports
99 TWh
Hydrogène
50 TWh
Sobriété
555 TWh
90 TWh
Les habitudes de vie évoluent dans le sens d’une plus grande sobriété des usages et des consommations (moins de déplacements individuels au profit des mobilités douces et des transports en commun, moindre consommation de biens manufacturés, économie du partage, baisse de la température de consigne de chauffage, recours à davantage de télétravail, sobriété numérique, etc.), occasionnant une diminution générale des besoins énergétiques, et donc également électriques.
Principales consommations finales
+ écart par rapport à la référence
Industrie
160 TWh
20 TWh
Résidentiel
111 TWh
23 TWh
Tertiaire
95 TWh
18 TWh
Transports
77 TWh
22 TWh
Hydrogène
47 TWh
3 TWh
Réindustrialisation profonde
752 TWh
107 TWh
Sans revenir à son niveau du début des années 1990, la part de l’industrie manufacturière dans le PIB s’infléchit de manière forte pour atteindre 12-13% en 2050. Le scénario modélise un investissement dans les secteurs technologiques de pointe et stratégiques, ainsi que la prise en compte de relocalisations de productions fortement émettrices à l’étranger dans l’optique de réduire l’empreinte carbone de la consommation française.
Principales consommations finales
+ écart par rapport à la référence
Industrie
239 TWh
59 TWh
Résidentiel
134 TWh
0 TWh
Tertiaire
115 TWh
2 TWh
Transports
99 TWh
0 TWh
Hydrogène
87 TWh
37 TWh
Variantes
Différentes variantes (non développées dans cette application numérique) sont également présentées dans l’étude « Futurs énergétiques 2050 » : la première consiste à réduire le degré d’efficacité énergétique projeté (« efficacité énergétique – »), la seconde à faire varier le niveau d’électrification (« électrification +/- ») et la troisième à prévoir un recours nettement plus élevé à l’hydrogène (« hydrogène + »).
Des analyses de sensibilité sur le niveau de PIB, le niveau d’hydrogène ou sur le niveau d’industrialisation complètent l’analyse.
Enfin, une trajectoire spécifique (« accélération 2030 ») à l’horizon 2030 a été ajoutée à l’étude en lien avec le nouvel objectif européen visant à atteindre une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 %.
Des analyses de sensibilité sur le niveau de PIB, le niveau d’hydrogène ou sur le niveau d’industrialisation complètent l’analyse.
Enfin, une trajectoire spécifique (« accélération 2030 ») à l’horizon 2030 a été ajoutée à l’étude en lien avec le nouvel objectif européen visant à atteindre une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 %.